Quelle reprise et quand...
On ne compte plus les difficultés qui auront perduré tout cet été et il semble malheureusement déjà temps de s’inquiéter du sort que va connaitre la reprise qui s’esquissait depuis la rentrée.
Nous avions bien assisté à un plongeon inouï de l’activité économique au cours du 2ème trimestre mais nous avions aussi été quelque peu rassérénés par la vigueur de la reprise qui a émergé au cours du 3ème trimestre :
- L’activité avait ainsi redémarré avec la fin du premier confinement, entrainant progressivement un nombre croissant de secteurs et d’entreprises ; si l’INSEE avait évalué que le 2ème trimestre affichait un niveau d’activité en retrait de 19% sur les niveaux d’avant crise, le 3ème trimestre devait terminer avec un recul ramené à 5% et on estimait il y a peu encore que le 4ème trimestre pourrait s’en tenir à 4%.
- De fait, les mesures de soutien ont produit leur effet : entre le chômage partiel, le report des échéances fiscales et sociales, la suspension des remboursements d’emprunt et le déploiement des prêts garantis par l’Etat, les entreprises ont pu préserver leur trésorerie et surtout leur capacité de rebond, en dehors bien entendu des cas les plus épineux concentrés dans les secteurs qui auront le plus souffert (événementiel, tourisme, prêt-à-porter...).
- En cohérence, le climat des affaires qui a connu son point bas en avril/mai n’avait cessé de remonter depuis juin, laissant entendre que les entreprises reprenaient confiance même si les indicateurs d’activité étaient encore loin de leur niveau d’avant crise.
Dans cet environnement on ne peut plus incertain, nous pensons qu’un triple enjeu attend les entreprises :
- miser sur deux ou trois scénarios d’évolution de leur activité à court et moyen terme, entre le retour aux niveaux affichés avant crise et une contraction significative et durable, en passant par la stabilisation de la situation présente ;
- dresser l’inventaire de leurs ressources financières, en fonction des remboursements prévus à court terme, ou s'il est question d’étaler plus longuement ces remboursements ;
- compte tenu de ces deux sujets, faire un point précis sur leur situation de trésorerie, sur l’endettement à court et moyen terme et sur les capacités d’endettement encore intactes.
PGE-Affacturage : assumer les charges court, moyen et long termes
En ce moment et probablement pour un moment encore, il est évidement bien difficile pour une entreprise de prévoir quel sera son niveau de chiffre d’affaires d’un mois sur l’autre et de planifier ses flux de trésorerie. Alors comment assumer à la fois les charges court terme et les investissements de moyens, longs termes pour assurer un maintien de la compétitivité des entreprises ?
Les premières séries de mesures de soutien, visant à reporter ou étaler des charges d’exploitations dues sans délai ont permis de faire face aux urgences les plus immédiates. Pour sa part, le PGE a permis d’aider les entreprises à se mettre en capacité de résister à un recul important et relativement durable de leur activité. Il a été massivement sollicité par les TPE dès le démarrage puis progressivement par toutes les tranches d’entreprises qui ont vu là l’opportunité :
- d’acheter du temps en attendant de voir comment allait évoluer la situation
- de se constituer un « matelas » si les « coups durs » persistaient et se multipliaient
- de se doter de liquidités à un tarif compétitif et à des conditions de remboursement très souples
De son côté, l’affacturage apporte une réponse hybride à la fois pour compléter les besoins urgents mais également pour préparer le financement de la reprise espérée et disposer dans la durée :
- d’une ligne pérenne permettant à l’entreprise de
- bénéficier d’une avance de fonds immédiate dès la facturation
- sans impact sur l’endettement de l’entreprise. Un avantage significatif à l’heure où certaines entreprises sont en situation d’endettement important et s’exposent à une dégradation de leur équilibre financier voire de leur notation
- de consolider sa capacité à faire face au cumul des remboursements à effectuer auprès des instances sociales, fiscales et bancaires.
- de services complémentaires tels que la garantie contre les défaillances clients ou encore la gestion des relances et du recouvrement.
Au total, les entreprises qui sauront combiner les deux pourront faire face à tous types de situation, quel que soit l’orientation à venir de leur activité, avec :
- une trésorerie complémentaire pouvant représenter plusieurs mois de chiffre d’affaires
- un gain réel de flexibilité : elles pourront puiser de manière autonome et selon leurs besoins dans des ressources de trésorerie optimisées et à leur disposition
- une capacité d’endettement préservée voire reconstituée quand il sera enfin temps d’investir et de construire l’avenir.